mardi 23 septembre 2014

La preuve est faite.

Si vous disposez d'un minimum de moyens intellectuels, ce dont je ne doute pas, je vous invite à me suivre dans une brève analyse.

Le nouvel objet politique, puisque s'intituler état c'est faire de la politique, ce nouveau califa, dit EIIL, dit  daesh, n'est pas ce qu'il prétend ou ce qu'on nous en dit.

Pour établir un état, il faut réunir certaines conditions, un peuple, une monnaie et d'autres biensur, mais la seule de toute qui importe, c'est d'être reconnu comme tel par un autre état, lui même reconnu et ainsi de suite, une foi au club tout est gagné, ne reste plus qu'à ne pas perdre sa place ou sa tête.

Dans le cas de ce nouvel objet, son orientation politique indique clairement l'absence de volonté de durer, ce qui entre en conflit avec la principale règle de ce jeu. Ne pas souhaiter durer comme l'aurait fait un objet conçu en ce sens en absorbant une partie de la population, bongré malgré et en maintenant à distance les autres pays dans la région, jusqu'à sa reconnaissance, c'est ne pas en avoir les motifs.

L'Irak n'est bientôt plus, la Syrie est dans une mauvaise passe, les kurdes peu nombreux, les conditions étaient idéales pour prendre pied durablement et montrer au reste de la planète, cet exemple de société guidée par un guide, puisqu'en l'État actuelle de la situation des autres pays rien ne semble gagné en désespoir de cause tout est bon à essayer.

Au lieu de ça, des personnages sans formes sement la terreur partout ou ils passent, film leurs exploits en HD et font des montages pro dans le désert.
Pour l'Occident ils sont vu comme des sauterelles dévastant tout, ce qui bien entendu ne pourra pas durer et justifie une action, opportune peut-être.

Mais alors qui tir les marrons du feu dans ce cas ? Je n'ose le dire, une chose est sûr ce ne sera pas la France, pas plus que l'Europe.
La Russie ? La Chine ?
Un complot de la Corée du nord ?
J'ai un doute,...

Pourtant, qui a toujours intérêt a rechercher et capter toujours plus d'énergie, car quand on ne fait pas la guerre pour des idées et c'est bien le cas ici, puisque les idées sont faites pour durées, on fait la guerre pour l'énergie. Une guerre longue de préférence, sinon on en fera plusieurs, mais exclusivement dans ce cas sur des zones riches en énergies.

Les barbares vendent le brut pour rien, étrange idée, mais a qui le vendent-ils, qui est en mesure de récupère ce pétrole, ont-ils mis des pailles dans les pipelines ? Les ont-ils détournés ? Combien de brut, quelques camions aux copains ? Consommons nous en ce moment ce pétrole ?
Les questions demeurent.

Pour les commanditaires de ce braquage une chose est bien pour l'heure, même plus besoin d'envoyer des troupes au sol, les bombardements ciblés faisant office d'entrainement dans ces conditions.
Des opérations militaires qui ne manquent pas de couper le secteur du reste du monde ou presque. Une foi la zone mise en isolement, c'est un self géant qui s'ouvre.

Le bonus, car à ce niveau il y'a toujours un bonus, c'est de voir débarquer des excités de toutes origines, venir se joindre joyeusement au gaz pillages, sans s'en rendre comte réellement et sans en tirer un vrai profit. De la chaire à canon pour faire le coup, c'est plus qu'il n'en fallait pour motiver si il en est encore besoin leur vision du monde, une vision claire, simple et évidente pour ces manipulateurs dans l'ombre.

Il y'a EUX et EUX.

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