À choisir une forme de gouvernance ou une autre, qu'est ce qui motive celui qui a le pouvoir ?
Il existe différentes façons de gérer un cheptel, qu'il soit de moutons, de lapins ou d'hommes. Étant donné qu'au final, du point de vu politique, c'est la même chose, et pour ménager toute susceptibilité, je prendrais le mouton comme objet.
Dans les versions politiques douces, il est envisageable de faire participé les moutons à leur propre gestion, il suffit de leur parler, même certain qu'ils ne comprennent rien, ainsi en aurons t-ils l'impression, pour le reste, il suffit de mettre des clôtures pour cadrer ses moutons et les insister à suivre le chemin tracé pour eux, de façon à en tirer ce que l'on souhaite, simple et tranquille, même si il faut rester à proximité et faire preuve de considération pour les moutons, ce qui n'est pas toujours agréable et prend du temps...
Dans les versions plus dures, les moutons commence par faire ce qu'on leur impose, les clôtures sont équipées de pointes et faiblement électrifiées.
Aucune considération autre que leur maintient en bonnes conditions n'est nécessaire. L'éleveur reste tout de même à proximité du cheptel avec tous les désagrément de bruits et d'odeurs que cela compte.
Dans les versions totalitaire, il n'est plus question de côtoyer le cheptel, tout est délégué à des machines humaines, ou des humains fonctionnant comme des machines, ils commence par massacrer une part du cheptel sous les yeux des autres, ce qui terrorise purement et simplement tout le cheptel, l'obéissance est immédiate, au moindre signe de subversion, une purge dans le cheptel est organisé.
Comme vous pouvez le constater, deux des trois modèles obligent le gestionnaire exploitant de moutons à vivre à proximité des moutons.
Les temps changent et ils ne le veulent plus maintenant, ils souhaitent profiter pleinement de leur élevage et vivre la grande vie, ne plus se soucier du cheptel, s'occuper d'eux et déléguer.
C'est bien là l'une des pires faille de la politique d'élevage de moutons qui rampe depuis les années 70, enrichissement personnel et vues courtes, conduisent à industrialiser la politique, la rendant globale et par extension concentrationnaire et totalitaire.
Une politique d'élevage de moutons mondiale ne peut pas être conduite en parlant à chaque moutons, qui je le rappel, du point de vu de l'éleveur, ne comprend rien à rien.
Pour l'éleveur c'est l'heure du choix, pape, rabbin ou calife, roi ou président, douceur ou violence...
À l'éleveur de choisir, aux moutons de subir.
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